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CONTENU

• Une "leçon de la jungle"
• Une technique, un outil ou un exercice d'empuissancement
• Notre voyage de formation au Costa Rica en vedette ce mois-ci
• Des liens Internet pour vous aider à mieux travailler ou vous amuser
• Quelques citations inspirantes
• Rions un peu..

Le monde est devenu une véritable jungle. Récemment, un PDG a perdu son entreprise dû des circonstances qu'il a appelées "la parfaite tempête". Dans les faits, il a échoué dans sa tentative de gérer simultanément une série de changements majeurs.

Ayant planifié une croissance rapide, il se trouva dépourvu face à la hausse vertigineuse du dollar canadien et du prix du pétrole, à la frilosité de son marché américain et aux importants projets internes qui n'ont pu livrer les économies de temps et d'argent prévues.

À cause de ce que j'appelle "l'effet du paradigme" dans mon livre, il n'a pas vu les signes avant qu'il soit trop tard. Diagnostic? Trop de changements trop rapides et pas assez de capital, de flexibilité ou de force pour traverser la tempête.

Tous les experts s'entendent pour dire que la croissance doit venir de l'innovation et que l'innovation signifie qu'il faut changer. Mais, pas tous comprennent qu'un changement réussi demande de la stratégie, du temps, des ressources et un petit peu de chance. Les gens résistent au changement parce que cela déstabilise tout. Ainsi, ils évitent de planifier leurs innovations - un véritable besoin - jusqu'à ce qu'il soit trop tard pour faire autre chose que de réagir... et espérer

En changement constant, la Nature gère avec beaucoup de succès 3 aspects du processus de transformation : les régimes du chaos, de la transition et de l'ordre. Ma première édition de l'êcho de la jungle.. traitait du sujet (voir ici ) mais brièvement, le chaos représente ce qui doit être changé, le régime de l'ordre décrit le résultat idéal du changement et la transition nous dit comment faire le pont entre les deux.

La plupart des entrepreneurs, des leaders et gestionnaires ne comprennent pas bien les pièges de la gestion du changement ou de la façon dont les conditions de la tempête parfaite se mettent en place pour les aveugler.

Toutefois, les recherches démontrent que beaucoup d'organisations échouent dans leur transformation à cause de failles importantes dans l'expression du leadership. Dans un article du Harvard Business Review, les D. Laurie, Y. Doz and C. S. Oyster, signalent 5 raisons à l'origine de cet échec :

• Les oeillières du succès : Le succès de son modèle d'affaires rend le leader résistant à le modifier et aveugle aux risques d'échec. Et puisque les conditions changent à la vitesse de la pensée, ceci une recette pour le désastre.
• La délégation de responsabilités : Ancrés dans une position d'autorité, le PDG et les leaders dictent les transformations plutôt que de se voir avec leurs collaborateurs comme une équipe active d'agents de changements. Les véritables leaders inspirent en se mouillant et en étant dans les "tranchées".
• L'opposition des joueurs-clés : Les attitudes de doute, de résistance et même d'agressivité passive ralentissent les progrès du changement et coûtent cher.
• L'incapacité de s'engager : Le cynisme, le manque de confiance, l'énergie mal dirigée et les intérêts divisés contribuent à la probabilité d'échec. La formule du succès est la suivante : ênergie contenue = Force; Force canalisée = Puissance; Puissance - Obstructions = Vitalité.
• Un surplus de confiance : Des plans mal conçus et une sous-estimation de l'ampleur du travail et de la résistance, ainsi qu'une mauvaise lecture des conditions et des ressources existantes amènent le leader à viser une cible illusoire, teintée d'espoir.

Or, tant que nous blˆ¢merons la parfaite tempête, la leçon de leadership suivante nous échappera: Par mauvais temps, si le capitaine n'est concentré que sur le port à atteindre, il manquera l'évidence des signes qui jalonnent sa route, et ce seront les récifs ou les algues qui feront couler le bateau.

Vous trouverez une trentaine de synthèses créatives décrites et expliquées dans mon livre "Investissez dans votre capital créatif". Jetez-y un coup d'oeil ici.

La pensée stratégique n'est pas un don reçu par quelques personnes seulement mais un mode de pensée que tous peuvent apprendre. Pour en savoir plus sur une des façons dont nous traitons le sujet, je vous invite à consulter les détails de notre semaine exceptionnelle au Costa Rica en cliquant ici.

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"Un désir d'être en charge de nos propres vies, un besoin de contrôle, est né avec nous." Robert F. Bennett

"La seule limite à nos réalisations de demain sont les doutes d'aujourd'hui." Franklin D. Roosevelt

"Ne vous attendez pas à élever le faible en abaissant le fort." Calvin Coolidge

"Il y a seulement deux personnes qui peuvent vous dire la vérité sur vous : un ennemi qui a perdu son calme et une ami qui vous aime profondément." Antisthenes

" Seul l'homme superficiel se connaît véritablement." Oscar Wilde

"Dans l'intimité de son coeur, aucun homme ne se respecte." Mark Twain

"Ma religion consiste en une humble admiration pour l'esprit d'une supériorité illimitée se révélant dans le plus petit détail que nous sommes en mesure de percevoir avec notre faible et frêle pensée." Albert Einstein

Les tortues ont peut-être des limites physiques toutes à elles mais, dans l'histoire, elles ont laissé des traces indélébiles. Nous le savons depuis le jour - il y très longtemps - où une tortue passait tranquillement près d'une tanière de tigres. Voyant Mme Tigre assise sur le pas de sa porte, il s'arrêta pour converser.

S'inclinant poliment, il demanda : "Comment allez-vous Madame?"

Et Mme Tigre de répliquer : "Je suis très bien, merci! Et vous, comment êtes-vous M. Tortue?"

Tortue répondit : " Pas très bien réellement. Je suis fiévreux et la peau me fait mal partout sur mon corps.Je suis tellement malade que j'ai décidé d'aller me chercher des racines dans les bois pour pouvoir me faire un thé médicinal."

"Je crois que c'est une excellente idée", renchérit Mme Tigre.

"Dites-moi, où est M. Tigre aujourd'hui?" demanda Tortue.

"Il est à la chasse, bien entendu", répliqua Mme Tigre, "Ne l'avez-vous pas vu? "

" Non, je n'ai pas eu ce plaisir! " répondit Tortue. "En fait, je suis désolé qu'il n'y soit pas parce que s'il était ici, je monterais sur son dos et le chevaucherais jusque dans la forêt. Je trouverais ainsi mes racines plus rapidement. "

Ce commentaire irrita tellement Mme Tigre qu'elle leva la voix, insultant la tortue pour finalement lui dire : " Vous devez être aussi lent d'esprit que vous l'êtes à bouger si vous croyez sincèrement cette idiotie! Si vous pensez que mon mari..." Et patati et patata..., continua-t-elle.

Une fois qu'elle eut terminé sa tirade, Tortue continua son chemin sans répliquer jusqu'à ce qu'il trouve ses racines et retourne à la maison.

Lorsque M. Tigre regagna son logis, sa femme lui raconta ce que Tortue avait dit, c.-à-d. qu'il le monterait comme un cheval. En entendant cela, Tigre devint furieux, grognant et claquant de la machoire, marmonant entre ses dents serrés. Il décida alors d'aller voir Tortue pour le confronter.

"Alors, vous pensez pouvoir me monter comme un cheval, hein? " cria Tigre au moment d'approcher le Ruisseau des Tortues. "Ma femme m'a raconté ce que vous lui avez dit. "

"Non, je ne pense pas cela!" dit Tortue, "Je n'ai jamais dit quoique ce soit de semblable. Votre femme se trompe."

Tigre s'arrêta subitement, ne sachant quoi répondre. Après un long silence, il dit : "D'accord, allons voir ma femme. Elle me dira ce qu'il en est."

Tortue répliqua : "Je serais très heureux de vous accompagner mais je ne peux marcher, savez-vous? Je suis malade et je fais de la fièvre. Votre femme ne vous l'a pas dit?"

"Heu, oui je pense," répondit Tigre un peu confus tout en réfléchissant à toute vitesse. Puis, il dit : "Je sais! Je vous porterai jusque chez moi! Montez sur mon dos pour que ma femme puisse me raconter vos abominations et mensonges. "

Tortue répondit lentement : "J'hésite un peu. Vous êtes tellement fort et rapide M. Tigre que ma fièvre me fera sûrement tomber de votre dos. "

"Attendez! " continua-t-il, "À moins que... vous ne me donniez une petite corde. C'est ça... Je l'attacherai autour de votre cou et je me tiendrai pour ne pas tomber. Comme ça, si je frissonne de fièvre, je serai en sécurité."

Désireux de régler l'affaire, Tigre lui trouva de la corde, mais Tortue ajouta : " Savez-vous, peut-être pourriez-vous me trouver une petit baguette que j'utiliserai pour empêcher les insectes de vous embêter pendant que vous me transportez si gentiment car je suis certain qu'ils seront attirés par ma fièvre."

Pensant que c'était une bonne idée, Tigre lui trouva un petit bâton, puis Tortue grimpa sur son dos. Ils s'en furent ainsi voir Mme Tigre et leur route fut sans histoire. Tortue rebondit bien quelque peu, mais il resserra la corde autour du cou de Tigre et s'y tint fermement.

En arrivant près de la maison de Tigre, Tortue se mit à frapper Tigre avec le bâton et le battait vicieusement au moment d'approcher de sa femme. Stupéfaite, elle cria à son mari : "C'est donc vrai! La tortue m'avait bien dit qu'elle te monterait comme un cheval et elle y est arrivée! "

Puis, elle éclata de rire : "Je suis désolée d'avoir douté de vous M. Tortue. Vous devez être plus rapide que l'Esprit que je pensais... pour tromper mon mari ainsi."

Tigre réalisa enfin qu'il avait été trompé. En colère, il attrapa Tortue, prit le bâton et le frappa à plusieurs reprises sur le dos, lui causant aucun dommage.

Finalement, sa colère dissipée, il réalisa que Tortue n'avait jamais demandé à le monter mais que c'était lui qui lui avait offert. Il laissa donc Tortue retourner chez lui.

En définitive, Tortue avait bien monté Tigre comme un cheval. C'est pourquoi les tigres ont des marques de fouet partout sur leur corps. Et c'est aussi pourquoi personne ne croit que les tortues sont aussi lentes d'esprit qu'elles le sont dans leurs déplacements.